6 Nov 2015

Este vai um bocadinho atrasado, sorry Malomil

 
Supervisé par Boris Vian, alors directeur artistique chez Philips, cet  enregistrement parisien du grand Earl Hines est tout simplement une pure  merveille. Reprenant de célèbres standards, le pianiste les réinvente à sa  manière et tire un véritable feu d'artifice de notes aussi envoûtantes que  capiteuses. L'agilité de ses doigts donne le vertige. La main droite parcourt à  vive allure le clavier en quête de phrases aussi fournies qu'élégantes, de  rythmes aussi stupéfiants qu'inattendus. La gauche, imperturbable, marque  fièrement les syncopes. Pressenti pour cette séance, Pierre Michelot ne put au  dernier moment l'assurer et la contrebasse se vit finalement confiée à Guy  Pedersen. Un troisième homme, Gus Wallez, tint discrètement la batterie lors  de cette mémorable leçon de piano gravée dans la cire en novembre 1957.
Pierre de Chocqueuse
 

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